L’équipe de l’Eagle Mag poursuit son fil rouge en compagnie du défenseur Olivier Keller. Actuellement blessé, Olivier revient en quelques mots sur le parcours des Aigles ainsi que sur les faits importants du mois d’octobre.
Eagle Mag. : « Pour commencer, comment vas-tu et comment évolue ta blessure ? »
Olivier Keller : « Ça va, même si c’est un petit peu dur ! J’ai une blessure aux ligaments de l’épaule qui est vraiment embêtante parce que chaque fois que je touche le puck ou que je fais une passe, cela me fait mal. Il me faut juste du temps mais j’espère revenir après la pause de l’équipe nationale.
Pour nous les sportifs, lorsque nous sommes blessés, il est vraiment dur de suivre l’équipe depuis les gradins et je pense que tu souffres encore plus qu’un joueur qui joue. »
Eagle Mag. : « Ton analyse sur les matchs du mois d’octobre (6 victoires – 4 défaites)? »
Olivier Keller : « Le truc positif, c’est que nous gagnons ! Malgré que nous ne jouions pas bien et que nous ayons quelques petits problèmes, nous récoltons des points, nous gagnons et c’est ça qui est important.
Je préfère affronter ces problèmes maintenant qu’en fin de saison et je crois que nous en avons passablement cette année. La saison passée a été super mais elle est derrière nous et maintenant, il faut vivre le moment présent pour se consacrer entièrement sur cette année. Je pense qu’il est toujours plus dur de confirmer après une belle saison car il y a plus d’attente au niveau des spectateurs, des entraîneurs mais nous attendons également plus de nous-même.
Il faut savoir gérer toute cette pression mais je crois que le point positif comme je l’ai dit : c’est que nous gagnons des matchs et c’est ça l’important. »
Eagle Mag. : « Ce mois d’octobre a été marqué par les suspensions de J.P. Vigier et S. Aubin ainsi que par plusieurs blessés. Comment l’équipe a-t-elle géré ses mauvaises nouvelles ? »
Olivier Keller : « L’équipe n’est pas contente quand il y a des joueurs blessés ou suspendus. Toutefois, ces situations donnent plus de temps de glace à d’autres joueurs, ça les met plus en confiance, leurs donnent plus de responsabilités et c’est comme cela qu’une équipe tourne.
Durant la saison, il y a des suspensions ou des blessés qui permettent aux jeunes d’obtenir du temps de glace et lorsque les joueurs reviennent dans l’équipe, ils doivent se battre pour reprendre leur place. Du coup, la concurrence s’installe ce qui fait avancer l’équipe et c’est ce qui est important.
Mais il est clair que si nous avions beaucoup de joueurs blessés ou suspendus cette situation pénaliserait l’équipe et nous ne pourrions pas tourner comme nous le souhaiterions. »
Eagle Mag. : « L’équipe a été prise à parti par de « pseudos » supporters autant à Fribourg, Lugano et à Rapperswil. Comment l’équipe a-t-elle réagi face à de tels événements ? »
Olivier Keller : « C’est vraiment nul et désolant car je pense que l’étique du hockey ne ressemble pas à celle du foot et nos fans sont quand même différents de ceux du foot. Ce ne sont pas des hooligans car ce sont des gars qui aiment et qui comprennent bien le hockey. Nous, les joueurs et les fans, nous sommes tous là pour notre sport et je trouve vraiment dommage qu’il y ait des bagarres.
Ça m’embêterait que quelqu’un vienne voir un match, se fasse tabasser et qu’il se retrouve en chaise roulante ou voir même plus grave. Je trouverai ça vraiment con ! Je pense qu’il y a toujours eu des échauffourées mais j’espère qu’il n’y aura jamais de blessé grave ou de mort. Je crois que nous aimons tous le hockey sur glace ; que ce soit les joueurs ou les spectateurs car nous venons tous pour le hockey et pas pour se taper dessus. »
Eagle Mag. : « Pour la 3ème saison consécutive, le GSHC a joué en rose pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Comment l’équipe accueille-t-elle cette action ? »
Olivier Keller : « Très bien ! Nous l’avons accueilli avec beaucoup de plaisir. Le seul petit point noir, c’est que nous n’avons pas encore gagné une fois avec le maillot rose et c’est ça qui est un peu dommage !
Personnellement, je suis très fier de soutenir des actions pour de bonnes causes comme celle-là. »
Eagle Mag. : « Et que penses-tu de ceux qui disent qu’il y a une malédiction sur les maillots spéciaux ? (maillots rose, escalade…) »
Olivier Keller : « Ce sont juste des excuses que nous nous donnons. Nous cherchons toujours le pourquoi du comment lorsque nous perdons mais en réalité, ce n’est pas la couleur qui fait le résultat.
Nous sommes vraiment fiers de faire partie de cette action pour les femmes car le hockey est un sport viril, violent et je crois que c’est sympa. Ça me plaît de faire partie de cette action-là ! »
Eagle Mag. : « Pour commencer, comment vas-tu et comment évolue ta blessure ? »
Olivier Keller : « Ça va, même si c’est un petit peu dur ! J’ai une blessure aux ligaments de l’épaule qui est vraiment embêtante parce que chaque fois que je touche le puck ou que je fais une passe, cela me fait mal. Il me faut juste du temps mais j’espère revenir après la pause de l’équipe nationale.
Pour nous les sportifs, lorsque nous sommes blessés, il est vraiment dur de suivre l’équipe depuis les gradins et je pense que tu souffres encore plus qu’un joueur qui joue. »
Eagle Mag. : « Ton analyse sur les matchs du mois d’octobre (6 victoires – 4 défaites)? »
Olivier Keller : « Le truc positif, c’est que nous gagnons ! Malgré que nous ne jouions pas bien et que nous ayons quelques petits problèmes, nous récoltons des points, nous gagnons et c’est ça qui est important.
Je préfère affronter ces problèmes maintenant qu’en fin de saison et je crois que nous en avons passablement cette année. La saison passée a été super mais elle est derrière nous et maintenant, il faut vivre le moment présent pour se consacrer entièrement sur cette année. Je pense qu’il est toujours plus dur de confirmer après une belle saison car il y a plus d’attente au niveau des spectateurs, des entraîneurs mais nous attendons également plus de nous-même.
Il faut savoir gérer toute cette pression mais je crois que le point positif comme je l’ai dit : c’est que nous gagnons des matchs et c’est ça l’important. »
Eagle Mag. : « Ce mois d’octobre a été marqué par les suspensions de J.P. Vigier et S. Aubin ainsi que par plusieurs blessés. Comment l’équipe a-t-elle géré ses mauvaises nouvelles ? »
Olivier Keller : « L’équipe n’est pas contente quand il y a des joueurs blessés ou suspendus. Toutefois, ces situations donnent plus de temps de glace à d’autres joueurs, ça les met plus en confiance, leurs donnent plus de responsabilités et c’est comme cela qu’une équipe tourne.
Durant la saison, il y a des suspensions ou des blessés qui permettent aux jeunes d’obtenir du temps de glace et lorsque les joueurs reviennent dans l’équipe, ils doivent se battre pour reprendre leur place. Du coup, la concurrence s’installe ce qui fait avancer l’équipe et c’est ce qui est important.
Mais il est clair que si nous avions beaucoup de joueurs blessés ou suspendus cette situation pénaliserait l’équipe et nous ne pourrions pas tourner comme nous le souhaiterions. »
Eagle Mag. : « L’équipe a été prise à parti par de « pseudos » supporters autant à Fribourg, Lugano et à Rapperswil. Comment l’équipe a-t-elle réagi face à de tels événements ? »
Olivier Keller : « C’est vraiment nul et désolant car je pense que l’étique du hockey ne ressemble pas à celle du foot et nos fans sont quand même différents de ceux du foot. Ce ne sont pas des hooligans car ce sont des gars qui aiment et qui comprennent bien le hockey. Nous, les joueurs et les fans, nous sommes tous là pour notre sport et je trouve vraiment dommage qu’il y ait des bagarres.
Ça m’embêterait que quelqu’un vienne voir un match, se fasse tabasser et qu’il se retrouve en chaise roulante ou voir même plus grave. Je trouverai ça vraiment con ! Je pense qu’il y a toujours eu des échauffourées mais j’espère qu’il n’y aura jamais de blessé grave ou de mort. Je crois que nous aimons tous le hockey sur glace ; que ce soit les joueurs ou les spectateurs car nous venons tous pour le hockey et pas pour se taper dessus. »
Eagle Mag. : « Pour la 3ème saison consécutive, le GSHC a joué en rose pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Comment l’équipe accueille-t-elle cette action ? »
Olivier Keller : « Très bien ! Nous l’avons accueilli avec beaucoup de plaisir. Le seul petit point noir, c’est que nous n’avons pas encore gagné une fois avec le maillot rose et c’est ça qui est un peu dommage !
Personnellement, je suis très fier de soutenir des actions pour de bonnes causes comme celle-là. »
Eagle Mag. : « Et que penses-tu de ceux qui disent qu’il y a une malédiction sur les maillots spéciaux ? (maillots rose, escalade…) »
Olivier Keller : « Ce sont juste des excuses que nous nous donnons. Nous cherchons toujours le pourquoi du comment lorsque nous perdons mais en réalité, ce n’est pas la couleur qui fait le résultat.
Nous sommes vraiment fiers de faire partie de cette action pour les femmes car le hockey est un sport viril, violent et je crois que c’est sympa. Ça me plaît de faire partie de cette action-là ! »