L'équipe du gshc.ch vous propose aujourd'hui de découvrir la seconde partie du portrait consacré à Jérôme Bonnet.
Tes études
« C’était la condition pour Julien et moi pour pouvoir continuer le hockey. Nos parents n’étaient pas opposés à ce que nous pratiquions un sport de haut niveau, mais ils pensent qu’il est important de continuer les études pour le cas où nos carrières devaient s’arrêter. Le hockey n’est pas quelque chose de sûr. On s’est inscrit à l’Ecole de Culture Générale où une dame nous a pris directement sous son aile et qui nous a aménagé nos horaires en tenant compte de nos besoins de sportifs. La saison passée, ça a été entre les études et entraînements à Genève et les entraînements et matchs à Lausanne, comme j’ai une voiture et comme je pouvais dormir sur Lausanne en cas de retour tardif avec l’équipe. Avec un peu d’organisation, c’est quelque chose de très facile à assurer. De plus, je ne suis jamais sorti d’un contexte très structuré. Je suis l’école et le hockey simultanément depuis quelques années. J’ai aussi dû me gérer avec mon frère lorsqu’on avait un appartement en commun en étant relativement jeune. C’est un train de vie qu’on prend très vite et je pense que je m’ennuierais si je ne faisais que du hockey. »
Ta saison 2007-08
« J’ai très bien vécu cette saison, tant avec Lausanne qu’avec le GSHC. J’ai pu me développer avec Lausanne et, quand on m’a rappelé à Genève, c’était pour me faire jouer, pas juste pour faire le nombre. J’ai d’ailleurs l’impression que j’ai fait ce qu’ils attendaient de moi. J’ai également pu jouer les quarts et demis en Playoffs, ce qui a été une bonne expérience. La Finale ? Je l’ai vécu intensément même si je n’ai pas joué. C’est l’équipe qui passe avant le joueur. J’avoue que ça a parfois été frustrant de voir l’équipe se battre en étant impuissant sur le banc. A moi maintenant de me développer pour leur prouver que je peux être un titulaire en LNA. »
La saison prochaine
« Genève-Servette est une équipe qui monte en puissance, qui gagne en maturité et qui se connaît bien. Je ne me fais pas de souci pour les Aigles. Personnellement, je pense que je vais jouer avec Lausanne : on est d’ailleurs en discussion pour que je sois prêté au LHC pour toute la saison. Les détails ne sont pas encore réglés et quelques négociations doivent encore être menées. Je ne le prends d’ailleurs pas comme un échec. Ça me fait également plaisir de jouer pour ma ville d’origine. L’équipe est vraiment forte et l’objectif, la promotion, est beau ; donc le challenge peut être intéressant. De plus, ça me permettra de prendre de la bouteille. »
Ton avenir
« J’aimerais rester le plus longtemps possible dans le hockey et réussir à percer et faire ma place en LNA. Ça fait maintenant quelques années que je navigue entre les deux ligues. Au bout d’un moment, il faut prendre ses responsabilités et se dire que, si je veux vivre de mon sport, il faut vraiment que j’y arrive. Sinon, il faudra choisir une autre voie. Faire carrière en LNB ne m’intéresse pas, car ça doit être, de mon point de vue, une ligue de développement. C’est une étape à passer, mais la LNA reste la ligue la plus intéressante pour n’importe quel joueur en Suisse.
« Après le hockey, j’aimerais me diriger vers les métiers du vin. Je me suis déjà renseigné, même si ça semble assez difficile, pour entrer dans une école d’œnologie. Le vin est une passion pour moi. Mon idée de départ dans ce métier serait de monter une boîte d’import/export de vins. Maintenant, si je veux rentrer dans le métier, il va falloir que je connaisse le vin, ce qui est un apprentissage assez long, et connaître un peu le business et le marketing. Si je peux suivre le hockey en menant des études dans ces différents domaines, je me permettrais de le faire. Je pense toutefois me donner un an ou deux durant lesquels je ne ferai que du hockey pour me concentrer uniquement là-dessus et me développer sans avoir à perdre de l’énergie sur des problèmes externes au hockey. »
Tes études
« C’était la condition pour Julien et moi pour pouvoir continuer le hockey. Nos parents n’étaient pas opposés à ce que nous pratiquions un sport de haut niveau, mais ils pensent qu’il est important de continuer les études pour le cas où nos carrières devaient s’arrêter. Le hockey n’est pas quelque chose de sûr. On s’est inscrit à l’Ecole de Culture Générale où une dame nous a pris directement sous son aile et qui nous a aménagé nos horaires en tenant compte de nos besoins de sportifs. La saison passée, ça a été entre les études et entraînements à Genève et les entraînements et matchs à Lausanne, comme j’ai une voiture et comme je pouvais dormir sur Lausanne en cas de retour tardif avec l’équipe. Avec un peu d’organisation, c’est quelque chose de très facile à assurer. De plus, je ne suis jamais sorti d’un contexte très structuré. Je suis l’école et le hockey simultanément depuis quelques années. J’ai aussi dû me gérer avec mon frère lorsqu’on avait un appartement en commun en étant relativement jeune. C’est un train de vie qu’on prend très vite et je pense que je m’ennuierais si je ne faisais que du hockey. »
Ta saison 2007-08
« J’ai très bien vécu cette saison, tant avec Lausanne qu’avec le GSHC. J’ai pu me développer avec Lausanne et, quand on m’a rappelé à Genève, c’était pour me faire jouer, pas juste pour faire le nombre. J’ai d’ailleurs l’impression que j’ai fait ce qu’ils attendaient de moi. J’ai également pu jouer les quarts et demis en Playoffs, ce qui a été une bonne expérience. La Finale ? Je l’ai vécu intensément même si je n’ai pas joué. C’est l’équipe qui passe avant le joueur. J’avoue que ça a parfois été frustrant de voir l’équipe se battre en étant impuissant sur le banc. A moi maintenant de me développer pour leur prouver que je peux être un titulaire en LNA. »
La saison prochaine
« Genève-Servette est une équipe qui monte en puissance, qui gagne en maturité et qui se connaît bien. Je ne me fais pas de souci pour les Aigles. Personnellement, je pense que je vais jouer avec Lausanne : on est d’ailleurs en discussion pour que je sois prêté au LHC pour toute la saison. Les détails ne sont pas encore réglés et quelques négociations doivent encore être menées. Je ne le prends d’ailleurs pas comme un échec. Ça me fait également plaisir de jouer pour ma ville d’origine. L’équipe est vraiment forte et l’objectif, la promotion, est beau ; donc le challenge peut être intéressant. De plus, ça me permettra de prendre de la bouteille. »
Ton avenir
« J’aimerais rester le plus longtemps possible dans le hockey et réussir à percer et faire ma place en LNA. Ça fait maintenant quelques années que je navigue entre les deux ligues. Au bout d’un moment, il faut prendre ses responsabilités et se dire que, si je veux vivre de mon sport, il faut vraiment que j’y arrive. Sinon, il faudra choisir une autre voie. Faire carrière en LNB ne m’intéresse pas, car ça doit être, de mon point de vue, une ligue de développement. C’est une étape à passer, mais la LNA reste la ligue la plus intéressante pour n’importe quel joueur en Suisse.
« Après le hockey, j’aimerais me diriger vers les métiers du vin. Je me suis déjà renseigné, même si ça semble assez difficile, pour entrer dans une école d’œnologie. Le vin est une passion pour moi. Mon idée de départ dans ce métier serait de monter une boîte d’import/export de vins. Maintenant, si je veux rentrer dans le métier, il va falloir que je connaisse le vin, ce qui est un apprentissage assez long, et connaître un peu le business et le marketing. Si je peux suivre le hockey en menant des études dans ces différents domaines, je me permettrais de le faire. Je pense toutefois me donner un an ou deux durant lesquels je ne ferai que du hockey pour me concentrer uniquement là-dessus et me développer sans avoir à perdre de l’énergie sur des problèmes externes au hockey. »