Comme après chaque saison, l’équipe du gshc.ch vous propose de revenir sur l’exercice écoulé à travers une rétrospective. Cette année, nous avons décidé de thématiser nos articles en nous intéressant à chacun des adversaires des Grenat dans l’ordre du classement de la saison régulière. Nous irons donc de Zoug à Rapperswil, en nous intéressant aujourd’hui à Ambrì-Piotta, onzième de la saison régulière et sauvé lors du barrage de promotion/relégation.
Une nouvelle fois de justesse
Les saisons d’Ambrì-Piotta commencent gentiment à se ressembler. Cette fois-ci, les Léventins ont pu rêver durant plusieurs journées, du 16 septembre au 5 novembre, à une saison sans Playouts. Mais la deuxième série de défaites de cette période a été celle de trop, condamnant le club à naviguer sous la barre pour le reste de la saison.
Les Tessinois du Nord ont payé un lourd tribut aux blessures, comme le GSHC. Les absences de joueurs importants, à l’image de Westrum, Kariya, Duca ou Demuth pendant une partie voire toute la saison ont obligé les dirigeants à chercher des remplaçants qui n’ont pas donné satisfaction.
Aux fils des matchs, les « biancoblù » ont glissé au classement, passant de la huitième place début novembre à la onzième fin février. Heureusement pour eux, l’avance prise sur Rapperswil les a empêché de perdre encore un rang. Mais, sans une série de sept défaites de rang juste avant les séries, ils auraient peut-être fini leur saison plus tôt.
En Playouts, les Tessinois ont eu des problèmes. Battus en quatre matchs par Langnau, en ne mettant en danger les Tigres qu’à l’Ilfis, et tout aussi rapidement par le GSHC, même si la résistance à la Valascia a été meilleure, il aura fallu aux supporters attendre le cinquième match contre Langenthal, Champion de LNB, pour pousser un « ouf » de soulagement. Heureusement que les Bernois n’étaient pas prêt pour une accession à l’élite nationale.
Face au GSHC
Lors de la saison régulière, le facteur « forme du moment » a été déterminant. Ainsi, les Léventins se sont imposés en début de saison, les deux fois aux Vernets. Les Genevois ont pris leur revanche pour les deux rencontres à la Valascia, la première étant également le premier succès servettien à l’extérieur en 2011-2012, et le deuxième en janvier a été le plus net.
Lors de la « finale » des Playouts, ce sont des Grenat revigorés par l’air chamoniard qui ont fait la différence, même si, nous l’avons vu, il y a eu une plus grosse résistance à Ambrì.
Bilan de la saison régulière : deux victoires pour Ambrì ; deux victoires pour le GSHC ; 9 buts marqués par Ambrì, 13 par le GSHC.
Bilan des Playouts : deux victoires, une victoire en prolongation et une victoire aux tirs au but pour le GSHC ; 7 buts marqués par Ambrì, 15 par le GSHC.
Les meilleurs du duel
En saison régulière, les honneurs reviennent à Maxim Noreau (cinq assists) et Juraj Šimek (deux buts et deux assists). Lors des Playouts, ce sont les défenseurs Zdenek Kutlak (un but et deux assists) et Goran Bezina (un but et huit assists) qui ont tenu le haut de l’affiche. Lorsque nous combinons les huit rencontres, Goran Bezina a inscrit la bagatelle de douze points (deux buts) !
Au niveau des gardiens, Tobias Stephan a été meilleur que ses deux vis-à-vis, que ce soit en saison régulière ou en Playouts. Durant la saison, il a arrêté 102 des 111 tirs cadrés (91,89), contre 88 arrêts sur 98 tirs (89,8%) pour Bäumle et 10 arrêts sur 12 tirs (83,33%) pour Schaefer. En Playouts, « Tobi » a réalisé également 102 arrêts, mais sur 109 tirs (93,58%), tandis que Bäumle rendait une fiche de 92,31% (24 sur 26) et Schaefer de 85,71% (78 sur 91).
Le fait genevois
La série contre Ambrì-Piotta a permis à Kévin Hecquefeuille de réaliser ses trois premiers buts en LNA, mais également d’inscrire également trois assists à sa fiche. Ce total, réalisé en quatre rencontres, est le même que celui de sa saison régulière durant laquelle il n’a pas été épargné par les blessures, en plus de devoir s’adapter au hockey suisse. Il a poursuivi sur sa lancée avec l’équipe de France.
Le fait léventin de la saison
C’est en coulisse que les Léventins ont pu récemment pousser un gros soupir de soulagement. Grâce à un investisseur égyptien, Ambrì-Piotta a reçu une belle assise financière. Les parts du nouveau venu représentent la même valeur que celle du président léventin du club. Il ne devrait donc pas y avoir de risque d’épisode malheureux comme avec certaines formations de Super League de football passées en mains étrangères.