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///// A vous l'honneur 25
«Bons ou mauvais moments,
on sera toujours là»
Paul Neury et son épouse sont des
passionnés du club. Depuis plus d'une
décennie, le couple descend de ses
Franches-Montagnes pour venir supporter
son équipe. Entrepreneur à
succès, Paul Neury donne aussi temps et
expertise afin de soutenir le club.
Alors qu'il vit dans le canton du Jura, Paul Neury
est tombé un peu par hasard dans le grand
bain du hockey. «A la base, je suis footballeur,
confie-t-il. J'en ai fait toute ma vie. Le hockey,
c'est un peu par amour que je l'ai découvert.
Ma femme vient de Genève. Il y a un peu plus
d'une dizaine d'années, elle m'a emmené voir
un match. J'ai tout de suite accroché. J'avais
déjà vu des matches à la télévision mais en
vrai, c'était tout autre chose. Le bruit, la vitesse
et les émotions: un spectacle incroyable !»
De fil en aiguille, les matches aux Vernets
deviennent une sorte de rituel pour le couple.
Les visages qu'ils croisent leur sont familiers, et
ils ont leurs habitudes. Actif au sein du Crystal
Club (club de soutien) dont il est vice-président,
Paul Neury loue une loge afin de soutenir le club
dans son développement. Les soirs de match, le
processus est immuable. «Nous arrivons bien
en avance afin de recevoir nos invités, expliquet
il. Un apéro sous forme de traditionnel petit
coup de blanc et ensuite, nous allons nous
s'asseoir à nos places fétiches pour chanter le
Cé qu'è lainô. En tant que Savoyard d'origine, ça
me fait parfois un peu mal au coeur, mais je m'y
suis fait», plaisante l'intéressé.
//Un fameux jeudi soir
Aux Vernets, le couple vit des moments inoubliables.
Une certaine soirée de printemps
reste d'ailleurs à jamais gravée dans leur
mémoire. «C'était fantastique ! Je n'oublierai
jamais ce fameux jeudi soir lorsque l'équipe
est revenue à trois partout dans la série contre
Berne (ndlr. finale 2010). Durant quelques
jours, la ville était complètement hockey. Les
bus arboraient les drapeaux du GSHC, et tout
le monde ne parlait que de ça.»
Si, par la force des choses, Paul Neury est
devenu un fin connaisseur du hockey, il
apprécie également la convivialité et l'environnement
autour de l'équipe. Une qualité
qui n'est peut-être pas l'apanage de tous
les sports. «Les hockeyeurs sont des sportifs
exemplaires dans leur comportement. Ils
sont toujours disponibles et accessibles. S'il
y a un enfant qui souhaite faire une photo
avec eux, ils ne rechignent jamais. Après les
rencontres, on a toujours la possibilité de
rencontrer les joueurs ou les entraîneurs pour
échanger un peu avec eux. C'est plaisant, et
je pense que Chris McSorley a fait beaucoup
pour développer cette mentalité. Les joueurs
sont désormais des pros aussi bien sur la
glace qu'en dehors. Pour nous, c'est aussi
très agréable de venir ici avec des clients. Ça
permet de se voir dans un environnement
plus détendu. On parle business certes, mais
on est surtout là pour le hockey. Les gens que
j'ai amenés ici ne se sont jamais ennuyés. Le
hockey est un vrai spectacle, et avec tout ce
qu'il y a autour des matches, chacun y trouve
en principe son compte.»
//Le repas de soutien
Conquis par ce sport qu'il adore, Paul Neury,
qui a fondé plusieurs entreprises actives dans
le domaine du bâtiment, met son expertise au
service de sa passion. Membre de deux des
trois principaux clubs de soutien (le Golden
Eagle et le Crystal Club), l'entrepreneur est très
impliqué chaque année dans l'organisation du
repas de soutien. «Ça fait huit ans que j'aide à
l'organisation de l'événement. Je m'étais rendu
compte que le club arrivait à réaliser quelque
chose d'unique au monde: monter un repas
de soutien qui lui faisait perdre de l'argent
plutôt qu'en gagner. Extraordinaire tout de
même ! Je suis alors allé voir le président Hugh
Quennec et lui ai proposé mon aide.»
Désormais, sous la houlette de l'entrepreneur,
le dîner annuel du club remplit pleinement
son objectif qui est de soutenir financièrement
le club. «C'est une organisation tripartite,
explique Paul Neury. Il y a évidemment le
GSHC, mais également les deux clubs de
soutien que sont le Crystal Club et le Golden
Eagle. Nous travaillons ensemble au succès
de l'événement. Nous bénéficions désormais
d'une belle expérience, et l'an dernier, nous
avons même battu tous les records. Cette
soirée, c'est devenu une belle machine de
guerre !»
Avec le général Neury à sa tête, le succès du
repas de soutien n'est sans doute pas près de
s’estomper.
Guillaume Claude